Général Focus Suisse

Les premiers Tibétains reçoivent un permis de sujétion dans le canton de Saint-Gall

Publié le 31.03.2021 mars XNUMX sur le site Katnon St.Gallen, ici le lien.

Le canton de Saint-Gall a réalisé une percée avec les demandeurs d'asile tibétains déboutés qui sont en Suisse depuis plus de cinq ans et qui se sont bien intégrés. Le Secrétariat d'État aux migrations a approuvé le permis de séjour de trois Tibétains dans le canton de Saint-Gall après avoir divulgué leurs papiers et leur identité.

En octobre 2018, l'Office des migrations du canton de Saint-Gall a lancé le projet «Action humanitaire» au nom du conseiller du gouvernement Fredy Fässler, chef du département de la sécurité et de la justice. Une cinquantaine de demandeurs d'asile déboutés de diverses nationalités, qui sont en Suisse depuis une dizaine d'années, sont restés impunis pendant cette période et se sont intégrés linguistiquement et socialement, ont été écrites. Afin de pouvoir bénéficier de l '«Action humanitaire» et de recevoir un permis de séjour, les étrangers devaient également révéler leur identité avec des papiers d'identité.

La situation était difficile pour la douzaine de Tibétains contactés. Dans leurs procédures d'asile, les autorités fédérales ont constaté qu'ils n'avaient pas fui directement de Chine, mais qu'ils se trouvaient depuis longtemps dans une communauté d'exil tibétain en Inde ou au Népal. En conséquence, les autorités fédérales ont supposé que les demandeurs d'asile tibétains pouvaient retourner en Inde ou au Népal et chercher les documents de voyage appropriés. Mais ils ne l'ont pas fait et une impasse est survenue. Car sans informations sur l'origine et l'identité, l'expulsion ou la déportation n'est pas possible. Les demandeurs d'asile tibétains déboutés sont donc restés en Suisse sans titre de séjour, mais n'ont pas été autorisés à travailler malgré leur bonne intégration.

Lors de discussions intensives avec le Secrétariat d'État aux migrations et des représentants de la communauté tibétaine en Suisse, le conseiller de gouvernement Fredy Fässler a réussi à établir une relation de confiance entre les personnes impliquées. En conséquence, trois Tibétains ont révélé leur véritable identité aux autorités suisses au moyen d'un «Livre vert» indien et d'un permis de séjour de l'Inde. Le Secrétariat d'État aux migrations a vérifié ces papiers dans le cadre d'une demande de contrainte et les a acceptés comme papiers d'identité pour un permis de séjour d'un an. Sur ce, à la demande de l'Office des migrations de Saint-Gall, il leur a donné l'autorisation d'obtenir un permis de séjour d'un an. La procédure donne à d'autres Tibétains rejetés, intégrés en Suisse depuis de nombreuses années, la perspective de légaliser leur statut de résident.

L '«Action humanitaire» sera ainsi menée à bien en 2021. À ce jour, 27 permis de sujétion ont été délivrés à des ressortissants d’Iran, d’Éthiopie, de Mongolie et du Tibet, entre autres.

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